Je vous avais annoncé
quelques images,
les voici.
Non seulement vous pénétrez dans l'intimité de notre habitación, mais vous avez droit à une anecdote, en sus. Beaucoup de lecteurs s'en foutent. Je leur rappelle qu'ils ont le droit de zapper. Par contre, certains ont dormi dans cette pièce, avant les transformations.
Après une sieste bien méritée, je me suis remis à désosser la palette suivante. J'essaie de ne rien perdre et cette opération fatigante prend du temps. Vous aurez remarqué, au-delà du côté artisanal, rustique voire même baroque de cette réalisation, que certains vides doivent encore être comblés. Ca, les petites finitions, ce sera pour plus tard.
La victime actuelle fournira les panneaux pour aller jusqu'au plafond, à gauche du lit comme à droite. Et tout d'un coup, la scie sauteuse s'est mise à peser très lourd dans mes mains, qui tremblaient. Prompt comme le vif argent, rapide comme l'éclair, réactif comme une prostituée devant une menace de débandade, j'ai sauté sur mon glucomètre (qui surestime, son étalonnage n'est pas parfait) et un verdict rassurant est tombé: 55 mg/dl (0,55 grammes/L en France). Et je n'ai rien vu venir, aucun signe prémonitoire. Il est clair que, dès lors qu'on a une petite activité physique, notre corps a besoin de beaucoup moins d'insuline. Je me suis fait attraper.
Toutefois, il s'agit peut-être d'une Fehlleistung. J'ai engouffré d'excellentes cerises, quelques gaufrettes couvertes de la confiture d'abricot chaudronnée hier par Christine avec les rouges du Roussillon que Georges a cueillis pour nous et me suis trouvé tout réconforté par ce petit quatre-heures impromptu.
Allez, je m'y remets.
Write a comment
Michel de LACAVE (Sunday, 02 July 2017 18:43)
Palette... ne serait-ce pas une appellation provençale?
Rien de tel pour accompagner une sieste gourmande!